

Borislava Humbert
Depuis la nuit des temps , l’être humain essaie d’améliorer son quotidien physique, mental et spirituel. La santé du corps prend la place majeure dans toutes les cultures, sans exception. Par différentes biais, on essaie tant bien que mal de préserver cette enveloppe qui nous a été confiée.
L’objectif étant de faire cohabiter le corps avec la conscience de l’être dont nous sommes dotés , et ce dans la douce bienveillance envers nous-même. La valeur spirituel vient combler cette danse merveilleuse du corps et du mental, afin qu’ils puissent, en parfaite harmonie, traverser cette expédition terrestre avec le moins d’encombres possible… Dans l’idéal…
Sauf que, notre quotidien est tout autre. Chacun à son niveau, vit cette course effroyable à toujours plus, plus grand, encore.
Qu’en est-t-il de nous ? Le corps : est-il écouté ? Faisons-nous taire notre souffrance jusqu’à l’épuisement et la maladie ?
Le mental : est-il préparé à cette bataille quotidienne sans relâche ? Qu’en est-t-il de nos inspirations ?
Le spirituel, peut-il émerger dans ce vacarme incessant? Sommes-nous prêts à porter et traverser seuls cette expérience de vie?
Que fait-on pour nous ? Privilégions-nous la bienveillance envers nous-même au quotidien, ou choisissons nous la réaction de survie à l’appel de dernière minute ?
Très utopique, vous me direz, dans le contexte actuel et notre époque.
Il n’y a pas de contexte, ni d’époque.





Il y a le monde que nous créons. Ce monde dans lequel, malgré les injonction culturelles, sociétales ou éducatives, nous arrivons à vivre heureux. Ce monde ou nous créons notre propre univers personnel , familial, amical dans lequel nous nous sentons bien. Notre contexte, qui nous montre que nous sommes ou nous devons être.
Il y a Nous, avec notre enveloppe physique qu’on traite avec bienveillance.
Dans laquelle nous nous sentons bien car nous savons que c’est pour la vie. A laquelle nous sommes attentifs à chaque signe, car elle parle le langage de surface. Et que nous devons écouter, sans tarder. Il y a le Moi profond, le mental, la conscience, chacun peut l’appeler comme il le souhaite. Ce mental bruyant, remplit d’expériences de vie, bonnes ou mauvaises….mais nôtres. Ce mental, qui a besoin de se nourrir pour progresser, qui a besoin d’être heureux, accompagné, aimé et aimer en retour. Il a besoin qu’on prenne soin de lui, qu’on lui donne du repos, qu’on le remplisse de souvenirs merveilleux.
Et il y a « le spirituel » en nous. Celui sur lequel on se repose, qui nous porte chaque jour en relativisant une journée difficile, qui nous donne cet amour inconditionnel que nous cherchons tant, qui nous accompagne intérieurement durant toute notre vie.
Ce que je souhaite aujourd’hui est d’y participer à mon niveau dans cette ouverture de soi, pour les personnes que j’accompagne.
Par le biais de différentes pratiques, et en me formant continuellement, je souhaite apporter ce mieux-être, aussi bien dans les domaines personnels que professionnels, associatifs ou autres, je suis en mesure de communiquer cette sensibilité du retour à soi. Aider et faciliter le quotidien de personnes qui souhaitent prendre une route de mieux-être, reste ma motivation majeure.